Les sociétés minières, de forage et forestières exploitent les communautés autochtones depuis des générations. Protégées par le gouvernement et les tribunaux, elles volent les terres, extraient les ressources et laissent derrière elles des eaux polluées, des terres en ruine et des communautés meurtries.
Lorsque des militants et des chefs de communautés autochtones se lèvent et protestent, les entreprises font régulièrement appel à la police pour les réduire au silence, voire les forcer à quitter leur propre territoire. En effet, une unité spéciale secrète de la GRC a été créée en Colombie-Britannique dans le seul but de mettre fin aux manifestations.
Le Groupe d’intervention pour la sécurité de la collectivité et l’industrie (GISCI) a été créé en 2017 et travaille essentiellement pour le compte de sociétés d’extraction de ressources afin d’arrêter les défenseurs des territoires autochtones, de mettre fin aux manifestations et d’ouvrir la voie à la réalisation de projets d’extraction.
Le budget et les compétences de l’unité sont illimités. Elle utilise des dizaines de millions de dollars des contribuables, en opérant sous un contrôle gouvernemental minimal. On ne sait même pas combien de personnes travaillent pour le GISCI! Mais ce qui EST clair, c’est que l’unité est en pleine expansion et qu’elle a envoyé des escouades aux quatre coins de la Colombie-Britannique dans le but de mettre fin aux manifestations. En effet, le GISCI est à l’origine de plus de 1100 arrestations lors des manifestations contre la coupe à blanc à Fairy Creek, sur l’île de Vancouver, ce qui en fait l’arrestation massive la plus importante de l’histoire du Canada.
Ben & Jerry’s a rejoint un réseau diversifié constitué de communautés autochtones, d’organisations de défense des droits de la personne, d’associations d’avocats, de groupes environnementaux, de politiciens et de défenseurs de la justice climatique pour exiger la dissolution du GISCI.